Il s’agit d’un lent cheminement, fondé sur l’exploration profonde du texte et le plaisir de la lecture et des mots. L’imagination des lecteurs y est sollicitée.
Lors d’un entretien avec Sylvain Levey en mars 2011, parlant de sa pièce, il dit : « Le metteur en scène peut choisir le bois pour faire la commode. » Il pourrait en être de même pour l’enseignant qui décidera de faire découvrir cette pièce à ses élèves.
En effet cette pièce, même si elle est structurée en vingt-huit séquences, ne répond pas à une dramaturgie classique et ne se structure pas nécessairement selon un déroulement logique et chronologique. Sylvain Levey avoue lui-même au cours du même entretien n’avoir pas hésité à faire des digressions.
L’enseignant peut donc se sentir libre d’opérer des choix et de ne pas faire une étude exhaustive de l’œuvre.
On peut entrer dans l’œuvre de deux manières différentes :
Les deux entrées pouvant par moments se recouvrer l’une l’autre.
Une liste de personnages est donnée au début du texte, qui permet elle aussi de faire certaines hypothèses avant d’engager une lecture plus approfondie.