éditions Théâtrales Jeunesse

Babïl

de Sarah Carré

Carnet artistique et pédagogique

Sur la base de la première partie du texte (pp. 7-10), l’on peut s’inspirer de l’idée proposée dans la partie Mise en voix et pousser le travail vers une mise en jeu en répartissant les répliques entre deux moitiés de classe. Travailler l’espace et les émotions dans cette idée de venir à un endroit précis quand on prend la parole. Comment se déplacer et prendre place ? Comment tourner autour quand on ne peut pas prendre place ? Garder l’idée d’un chœur de Tohu et d’un chœur de Bohu, et travailler scéniquement avec les jeunes joueurs à l’organisation de ceux-ci autour du point central de prise de parole. Comment rendre dans le jeu l’indécision de Bohu ?

Séquence 6, page 41. Un joueur pour Tohu et deux joueurs pour « Une petite voix de Tohu » et « Une autre petite voix de Tohu ». À l’image d’une bonne et d’une mauvaise conscience, travailler scéniquement cette tension entre les protagonistes. Donner à voir l’altérité et les émotions dans un principe de vases communicants mettant Tohu au centre des échanges. Chercher physiquement la posture des Voix de Tohu. Le début de séquence, avec Tohu seul, joue aussi des adresses différentes.

Dans un but de mise en jeu, on peut reprendre les images inventées par les jeunes dans la partie mise en espace à l’aide du Théâtre-Image. Définir quels pourraient être les morceaux de textes, séquence entière ou morceau de séquence, qui pourraient être en accord avec les notions représentées par les images choisies. Repartir ensuite sur la base de cette image comme image de départ, pour essayer de jouer certaines séquences.