Juin 2011 : Benjamin Walter, jeune écrivain dont l’œuvre fascine autant que sa personne, creuse son propre mystère en renonçant subitement à l’écriture et en disparaissant sans laisser d’adresse. 2013 : Frédéric Sonntag se lance sur ses traces en parcourant l’Europe d’Helsinki à Lisbonne, en passant par Berlin, Prague et Sarajevo… Cette enquête policière mâtinée d’autofiction brouille les pistes et devient une quête existentielle et littéraire.
Benjamin Walter se lit comme un hommage vivant et vivifiant à la littérature, l’Europe, les bibliothèques, la subversion par la culture et joue avec la notion de théâtre dans le théâtre : le metteur en scène/auteur, personnage du texte, écrit sa pièce en même temps qu’il voyage. Ses comédiens attendent leur partition, subissent les affres de la création et collaborent finalement, entre rêve et réalité, à la construction de l’œuvre. Avec humour et références littéraires universelles, Frédéric Sonntag propose un texte de théâtre total.
Dans la presse
"Un polar à la Wim Wenders."
Armelle Héliot, Le Figaro (27 février 2017)"On devrait faire preuve de prudence face à la tentation de dire qu’une X ou Y pièce est « la meilleure qu’on a vu depuis très longtemps » mais face à Benjamin Walter on assume. Nous sommes face à un hommage monumental au langage et la littérature [...] qui réussit le pari extraordinairement difficile de raconter une histoire totale à partir d’une mise en scène totale. Pas d’économie de moyens scéniques ou de ressources narratives [qui] semblent nous démontrer que la littérature est plus grande que les gens qui la font, qu’elle a une existence et une volonté propres et ne fait que se servir comme pions de ces pauvres gens, détectives errants comme Bolaño ou Brecht ou Borgès."
Jean-François Cadet, « Vous m'en direz des nouvelles » sur RFI (27 février 2017)
"Frédéric Sonntag construit des labyrinthes, des effets de miroir, des mises en abyme, il jongle délicieusement avec le vrai, le faux et le possible, il convoque Brecht, Kafka, Deleuze, Baudelaire, Roberto Bolaño et Peter Falk, il multiplie les citations et réussit malgré tout cela à ne pas nous perdre. [...] Benjamin Walter est une sorte d'enquête policière. Il en a le rythme, la virtuosité, les rebondissements et la progression."
Patrick Gay-Bellile, Le Matricule des anges, n°182 (avril 2017)
"Programmé notamment au Théâtre de la Cité Internationale en 2015, ce
texte de Frédéric Sonntag se dévore comme un thriller, le lecteur est en
effet immédiatement happé par cette intrigue à tiroirs, ce jeu de piste
fascinant et rocambolesque. [...] C’est un road-movie de la culture, une enquête arty
et jubilatoire, une œuvre de théâtre total. Un texte à avoir sans
faute dans sa bibliothèque, un voyage littéraire à entamer d’urgence."
Audrey Jean, theatres.com (novembre 2017)